Dans le domaine de la communication, la propriété intellectuelle est une question complexe, encadrée par un certain nombre de lois visant à protéger les droits des créateurs. En France, toute création de l’esprit dite originale est protégée par le droit d’auteur, sans formalité particulière. Pour pouvoir utiliser une création originale, il faut avoir obtenu les droits auprès de son auteur, que ce soit par cession ou par achat.
Dissuader avec le sigle du copyright
Fusionnant esthétique et narration, la création et le design graphique sont le fruit d’une réflexion et d’un savoir-faire technique indéniables. Véritables œuvres de l’esprit originales, elles nécessitent du temps, illustrant la personnalité et le potentiel créatif de son auteur. Le « copyright », représenté par le sigle ©, n’a de valeur juridique que dans les pays du Common Law (États-Unis, Australie, Canada…). Cependant, un artiste, un designer ou un photographe peut l’utiliser à titre dissuasif pour signifier que l’œuvre est protégée par le droit d’auteur.Protéger ses créations grâce à la propriété intellectuelle
Que ce soit sur le web ou les réseaux sociaux, une œuvre peut facilement faire l’objet d’une copie ou d’une contrefaçon. Pour remédier à ce problème, il est important de pouvoir prouver que vous êtes bien l’auteur original de la création et justifier de son antériorité. Pour ce faire, une datation de l’œuvre ainsi qu’une identification de l’auteur sont utiles. Pour en fournir la preuve irréfutable, il existe différentes solutions :- Utiliser l’enveloppe SOLEAU (INPI) : une enveloppe scellée, conservée 5 à 10 ans, qui contient le design, la date précise de la création, l’identité de son créateur. Si besoin, son ouverture se fait sous contrôle d’huissier. Il existe également une version numérique nommée « e-soleau ».
- Déposer le contenu auprès d’une société de gestion collective (SACEM, SGDL, SCAM, SACD, APP).
- Déposer le contenu auprès d’un notaire ou d’un huissier.
- Envoyer à soi-même une lettre recommandée avec accusé de réception sans décacheter l’enveloppe.